jeudi 25 septembre 2014

Rencontre départementale sur l’École maternelle à Nevers le 24 septembre 2014

Le premier temps de la journée avait lieu au CANOPE de la Nièvre, qui accueille le GFEN pour toutes ses réunions et conférences. Différents métiers se sont retrouvés lors de cette formation intitulée "Construire les savoirs à l'école maternelle" : étudiantes, enseignants d'école maternelle ou élémentaire, de CLIS ou de RASED, directrices, ATSEM, coordonnatrice des animations péri-scolaires sur un quartier de la ville, animatrice de centre social, formatrice à l'ESPE, conseillers pédagogiques...
La conférence de Christine Passerieux a démarré la journée. Elle a mis en avant une école maternelle ambitieuse, affirmant la capacité de tous les élèves à réussir... si les conditions en sont créées dans les pratiques. Elle a insisté sur la construction de la posture d'élève, l'importance de l'approche culturelle et de la construction collective des savoirs.
 




L'après-midi, Claire Pontais a inscrit ses propos en résonance en parlant d'une culture physique et sportive à développer dès la maternelle. A partir de classifications théoriques des activité de jeu, elle a montré qu'avec le même matériel ou objet, l'enfant ne fait pas la même activité à l'école, à la maison ou au centre de loisirs. L'objet n'est qu'un moyen ; il ne détermine pas l'activité ; c'est bien l'intention, l'objectif de l'activité qui va conditionner le choix du matériel.

Caroline Archat -Tatah a donné une définition de l'art, de l'artiste et montré l'importance d'éduquer le regard des élèves, dès le plus jeune âge. Faire des comparaisons entre un tableau et une image animée ou publicitaire, appendre à regarder, décrire, partir de la culture des jeunes pour leur faire comprendre pourquoi "Les Ménines" ne sont pas la même chose que les Pirates des Caraïbes... autant d'activités d'apprentissages à mettre en place avec des moyens tout simples, les reproductions d’œuvres.

Le soir, un débat avec les auteures du livre et le public a permis d'aborder d'autres notions plus transversales, comme la complémentarité entre les animateurs, les ATSEM et les enseignants dans les projets éducatifs de territoires, la mise en place des rythmes pour les plus petits, la consultation sur les contenus des nouveaux programmes.
La presse locale s'est fait l'écho de notre manifestation qui a tout de même concentré plus de quarante personnes. Le SE-UNSA et le SNUipp-FSU ont largement relayé l'information et proposé que la journée soit inscrite comme stage syndical. Nous avons assuré la promotion du livre "Construire le goût d'apprendre à l'école maternelle" et en avons vendu quelques exemplaires.

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